COVID – 19 : Un investissement majeur de l’université dans le domaine du soin et de la formation

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Campus Hospitalo-Universitaire Saint-Ouen Grand Paris-Nord

COVID – 19 : Un investissement majeur de l’université dans le domaine du soin et de la formation

Avec sa Faculté de Santé qui forme 10% des médecins français et constitue le premier pôle de recherche en biologie-santé de France, Université de Paris est le premier partenaire universitaire de l’AP-HP.

Marion, opératrice sur la plateforme COVIDOM.

Dans le périmètre correspondant à celui du futur campus hospitalo-universitaire, l’université a mobilisé plus de 600 enseignants-chercheurs praticiens hospitaliers, environ 1250 externes, et 1290 internes (dont 490 affectés en médecine générale). Essentiellement affectés à l’activité médicale, étudiants et enseignants-chercheurs ont été nombreux à participer à la lutte contre la Covid-19. Ils ont également apporté du renfort en médecine de ville ou dans d’autres secteurs hospitaliers pour le soin et le suivi d’autres patients.

Les étudiants des filières paramédicales ont grandement contribué à la gestion de la crise sanitaire. Ce sont plus de 2400 étudiants en soins infirmiers, en Pratique Avancée (IPA), et en cours de spécialisation dans les domaines de l’anesthésie, de la réanimation et des soins d’urgence (IADE) qui se sont déployés dans des services de réanimation, de médecine, des unités COVID 19, des centres de soins de suite et de réadaptation, des EHPAD et autres centres de santé d’Île-de-France. Parmi eux, certains ont aussi rejoint des plateformes de suivi de patients, des crèches hospitalières. Parallèlement, les étudiants en maïeutique (sage-femme) sont venus renforcer les équipes des maternités d’Île-de-France. Les UFR Odontologie étaient également sur le front. Enseignants et étudiants se sont mobilisés dans le cadre des plateformes de téléconsultation Covidom (application qui permet au patient porteur ou suspecté d’être porteur de la COVID 19 de bénéficier d’un télésuivi médical à distance) et Covident (plateforme téléphonique de gestion des urgences bucco-dentaires).

Les étudiants en pharmacie, toutes années confondues, ont renforcé les équipes des pharmacies de ville qui ont assuré un rôle de conseil et de soutien au quotidien. Les internes en pharmacie et en innovation pharmaceutique et recherche se sont mobilisés au sein des Pharmacies à Usage Intérieur (PUI) de l’ensemble des hôpitaux de la région parisienne. Les internes de biologie médicale sont quant à eux fortement mobilisés, notamment dans les centres de prélèvements.

Ce partenariat université-hôpital s’est aussi traduit par un soutien logistique. Les laboratoires d’Université de Paris se sont spontanément mobilisés pour prêter du matériel ou faire don de consommables à l’hôpital. Étudiants et personnels se sont impliqués également dans le consortium 3D4care pour la fabrication de visières pour les soignants, et ce tout au long de la crise grâce à un réseau de « makers » dans les fablab qui ont fait fonctionner les imprimantes 3D à plein régime. L’université a également permis une levée de fonds via sa Fondation auprès du groupe Kering afin de doter les services hospitaliers d’un parc de 60 imprimantes 3D afin de fabriquer rapidement des matériels à destination des soignants et des patients.