L’hôpital ou l’université peuvent-ils générer des nuisances sonores ?
L’université n’a aucune raison de générer du bruit. Pour l’hôpital, les mouvements liés à l’hélistation pour les transports de patients très graves qui sera sur le toit, n’excèderont pas 200 à 250 mouvements d’hélicoptère par an (100/125 atterrissages et 100/125 décollages) soit moins d’une rotation tous les trois jours. Plus de 80% de ces mouvements ont lieu en journée (entre 7h et 20h). Ce nombre est stable et constitue a priori la référence future. Ces hélicoptères transportent uniquement des patients dans un état grave et nécessitant de soins urgents, principalement au bloc opératoire en orthopédie et en neurochirurgie, non transférables par d’autres moyens de transport.
Le nombre estimé de véhicules (ambulances, SAMU, pompiers, police, taxis) qui gagnent les urgences quotidiennement est d’environ 84 véhicules.
Les véhicules d’urgence qui acheminent des blessés graves et les ambulances ont l’obligation d’une pratique respectueuse de leurs déplacements à l’approche de l’hôpital
La Préfecture de police pour les véhicules de police, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris pour les véhicules de premiers secours, l’AP-HP pour les véhicules de SMUR recommandent ainsi régulièrement aux équipages de ne pas faire usage des sirènes en entrée et sortie des hôpitaux afin de limiter la nuisance sonore pour les riverains.