Le futur campus sera construit entre deux cheminées (celle de la CPCU et celle du SYCTOM), a-t-on étudié la pollution de l’air ?

Un site utilisant le Réseau AP-HP

Campus Hospitalo-Universitaire Saint-Ouen Grand Paris-Nord

Le futur campus sera construit entre deux cheminées (celle de la CPCU et celle du SYCTOM), a-t-on étudié la pollution de l’air ?

Le futur campus sera construit entre deux cheminées (celle de la CPCU et celle du SYCTOM), a-t-on étudié la pollution de l’air ?

Le campus se construit au sud d’un site d’incinération de déchet (le SYCTOM) et à l’ouest d’une usine de production de chaleur de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU).

Ces deux infrastructures, qui se situent à proximité de zones d’habitation, sont soumises à des règles et des contrôles de pollutions strictes de la pollution de l’air.

Les deux usines ont l’obligation de communiquer sur leurs mesures. C’est la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) qui a la responsabilité de ces contrôles.

Le SYCTOM respecte ainsi les valeurs de rejets de son arrêté préfectoral. Ce point est régulièrement contrôlé par plusieurs types de mesure à l’émission : mesures en continu par l’exploitant, mesures 2 fois par an par un organisme agréé, contrôles inopinés à la demande de la DRIEE. Tous les résultats sont disponibles en ligne et publics (http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/).

La CPCU dispose sur le site de Saint Ouen de l’équipement le plus en avance pour l’utilisation des énergies renouvelables ; son site respecte les valeurs de rejet de son arrêté préfectoral : auto-surveillance par l’exploitant, mesures par un organisme agréé, contrôles inopinés à la demande de la DRIEE. Les contrôles inopinés sont conformes. Des calculs de risques ont été réalisés par l’exploitant pour ce projet, concluant à des valeurs ne nécessitant pas d’évaluation des risques sanitaires. La chaufferie est en cours de passage en co-combustion charbon/biomasse (granulés de bois).

La zone est intégrée au réseau AIRPARIF, qui dispose d’un réseau de mesures sur l’Ile-de-France même si les stations sont un peu éloignées de la ZAC (Saint Denis, Gennevilliers, Aubervilliers, Paris 18ème). En 2010, une campagne spécifique métaux lourds avait été réalisée sur site. Les données disponibles apparaissent donc à ce stade satisfaisantes (https://www.airparif.asso.fr/).